More than an athlete 🏀💼

Cette semaine, on plonge dans un sujet qui me passionne : être plus qu'un simple athlète.

On a tous entendu cette phrase :

"Les sportifs de haut niveau ne font que s'entraîner".

Voilà un mythe qu'il est temps de déboulonner !

Contrairement à la croyance populaire, la vie d'un athlète ne se résume pas à un cycle infini d'entraînements. Bien sûr, la pratique intensive est cruciale, mais elle ne représente qu'une partie de notre quotidien. Entre les nombreux entraînements et matchs, il y a tout un monde à explorer !

La réalité ? On a des vies riches et variées, avec des moments pour la famille, les amis, les loisirs, les études, l’entrepreunariat et même... pour ne rien faire du tout !

🧘‍♂️ Le duo gagnant : Récupération et passions

La récupération, c'est sacré. Dormir, manger équilibré, faire des étirements, tout ça, on connaît. Mais sais-tu ce qui est tout aussi important ? Avoir des centres d’intérêts en dehors du terrain !

Que ce soit la lecture ou toute autre chose, ces activités jouent un rôle crucial.

Comme le dit Adam Grant dans “Potentiel caché”, livre que j’avais recommandé lors de la dernière Newsletter :

“ L’obsession invite à envisager le repos comme un moment où on lève le pied. Ne pas s’arrêter avant d’avoir atteint la limite de l’épuisement… Mais dans le cadre d’une passion harmonieuse, on comprend mieux que le repos est le moment de refaire le plein d’énergie et se détendre n’est pas une perte de temps mais au contraire un investissement dans son bien-être et donc sa performance. Les pauses ne sont pas une distraction mais une chance de rafraîchir son attention, de faire évoluer ses idées et donc de faire un pas de plus vers la maîtrise”

Potentiel caché - Adam Grant

👨‍🎓 Études, enfants et projets, mes ingrédients secrets

À l’âge de 30 ans, j'ai décidé de reprendre mes études à Grenoble École de Management sur un cursus de 5 ans avec 3 stages à réaliser en plus des heures de cours, des partiels… et de 2 enfants en bas âge !

"Comment vas-tu gérer ça avec ta carrière ? Tu risques de te disperser " me disait-on.

Non seulement, mes études se passent bien et m’ont permis de me lancer dans différents projets, rencontrer des personnes intéressantes, mais cette période marque également les meilleures saisons de ma carrière.

Pourquoi ?

• Ça m'a forcé à mieux organiser mon temps

• Ça a stimulé mon cerveau d'une nouvelle façon et cela m’a éviter de trop ruminer après les matchs. Quand le basket est ta seule préoccupation, il est facile de “trop penser”, analyser chaque petit détail, ressasser les erreurs passées ou s’inquiéter excessivement pour l'avenir. Avoir d'autres centres d'intérêt donne une pause mentale nécessaire.

• Ça m'a donné un sentiment d'accomplissement en dehors du basket. Développer des intérêts et des compétences en dehors du sport m’a préparé à la transition vers l'après-carrière, réduisant l'anxiété liée à cette inévitable étape qui même si je l’espère arrivera le plus tard possible, est obligatoire pour tout le monde.

• La confiance sur le terrain se construit aussi en dehors. Chaque petite victoire dans la vie quotidienne est comme un coup de boost pour l’assurance. Ces réussites, aussi petites soient-elles, nourrissent la confiance globale.

Être plus qu'un athlète, c'est embrasser toutes les facettes de notre personnalité. C'est comprendre que votre valeur ne se limite pas aux performances sportives. C'est cultiver un équilibre qui non seulement enrichit notre vie, mais améliore aussi paradoxalement nos performances athlétiques.